
...ce qui n'est pas pour me déplaire
Isabelle Durant a assuré l'introduction "L'école est l'énergie de l'avenir" et la présentation des différents regards croisés entre un Ecolo présentant un aspect du programme et un expert répondant à cette proposition.
Un débat proche de mon quotidien d'enseignant en école D+ (discrimination positive). Mais je ne me plains pas, c'est un choix depuis 10 ans de travailler dans une école dite "difficile" qui traine sa réputation comme un boulet, mais où enseigner rime avec éduquer, où mes élèves apprennent un métier difficile mais passionnant : s'occuper d'enfant ou de personnes âgées. Et je suis très fiers d'eux et je leur dis aussi souvent que possible, car je veux qu'ils soient fiers de leur métier, fiers d'eux même et de ce qu'ils ont accompli en passant dans notre école.
Pour qu'un jour, mes élèves osent dire : j'ai fait mes études dans cette école et j'ai bien appris mon métier sans avoir peur des réactions !
Pour qu'un jour, être issu de l'enseignement technique et professionnel ne soit plus considéré comme une "tare" mais comme une fierté d'avoir appris et d'accomplir un métier qu'on aime.
Pour qu'il n'y ait plus de parents en pleurs à l'inscription de leur enfant parce qu'il vient en 5ème professionnelle !
Alors je suis fier de défendre le programme d'Ecolo, dont j'ai participé à l'écriture l'été dernier lors des Rencontres écologiques d'été à Borzee fin août dans l'atelier qui lui était consacré.
Programme qui remet l'enseignement qualifiant à la place qu'il mérite et prend en considération l'avenir des jeunes bruxellois, quelque soit leur origine, leur quartier ou la filière qu'ils suivent.
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