Le départ avait lieu Quai Béco en bateau pour rejoindre la station en descendant le canal de Willebroek. Ce canal est un des plus anciens canaux navigables en Belgique, voire d'Europe. Les travaux débutèrent en 1550 et durèrent jusqu'en 1561. Le canal long de 28 km, d'une largeur de 30 m et avec un tirant d'eau de 2 m, relie Bruxelles et Willebroek.Le cours du canal à Bruxelles fut modifié pour le connecter au Canal de Bruxelles- Charleroi ouvert en 1832, créant ainsi une liaison directe entre le Port d'Anvers et le bassin industriel de Charleroi.
L'occasion pendant le voyage de prendre un café sur le bateau avec des amis.
Canal industriel, de nombreux quais sont utilisés pour entreposer des déchets. Quand on pense que des bateaux proposent cette balade aux touristes, quelle magnifique vue de Bruxelles on leur offre !
Après le pont Van Praet, passage près de l'incinérateur à déchets. L’incinérateur de Neder- Over- Heembeek existe depuis le 31 décembre 1985, et a été modernisé en 1998 et 1999.
Les déchets ménagers non triés et mis en sacs blancs sont incinérés en cette installation de Bruxelles, ainsi que la part des déchets non recyclables. Ce tonnage collecté par Bruxelles-Propreté et apporté à l’usine diminue partiellement ces dernières années au profit des tonnages collectés sélectivement qui sont en augmentation régulière.
A Bruxelles, l’énergie produite par l’incinération est récupérée par une centrale de production d’électricité. On parle dans ce cas de valorisation énergétique des déchets.
Situé à la frontière de Vilvoorde, à l'extrême nord de la Région bruxelloise, le pont métallique de Buda enjambe le canal de Willebroek depuis maintenant 50 ans. Sa hauteur est de 43 mètres. En fait, le pont de Buda fut inauguré en 1955 par le prince Albert, devenu roi depuis. Il est le digne successeur d'une série de ponts qui sont venus, au fil du temps, prendre place dans cette partie industrielle de Bruxelles. Le premier à cet endroit date de 1612 (un autre, en amont, enjambait la Senne à Neder-over-Heembeek dès 1321),
Inaugurée officiellement le 11 mars 2008 en présence du Roi Albert II et de la ministre de l’Environnement et la Politique de l’Eau, Evelyne Huytebroeck , les eaux usées des bassins Nord et de la Woluwe sont maintenant traitées par la station de Bruxelles-Nord, d'une plus grande capacité (1.100.000 équivalent-habitant).
Notre guide nous a expliqué les mystère de l'épuration des eaux reposant sur deux principes : l'élimination des particules solides et débris divers par des moyens mécaniques et l'élimination de la pollution organique par voie biologique. Aquiris propose un système de traitement combinant ces deux approches et permettant de traiter efficacement les effluents reçus.
Concrètement, les eaux usées sont d’abord tamisées pour éliminer les plus gros déchets et décantées pour éliminer les particules solides. Elles font ensuite l’objet d’un traitement biologique (par l’action de micro-organismes naturellement présents dans l'eau) afin d’en extraire la pollution organique (carbone, azote, phosphore) qui permet d’obtenir des « boues » biologiques. 
Les boues produites par le traitement sont rendues inertes grâce à un procédé de réduction complète de la matière organique. Pour éviter la propagation d'odeurs nauséabondes dans le voisinage, l'air est également traité à toutes les étapes du processus.
Les boues obtenues par ces différents traitements sont ensuite « déshydratées ». Elles doivent enfin être éliminées (destruction par oxydation). A la fin de tout le processus, il ne reste qu’un résidu sec qui doit être évacué ou valorisé (dans la construction de routes, pour des remblais…).
Les eaux épurées sortent par ce tubes et entrainent une turbine qui produit 6 % des besoins en électricité de la station.
La biomasse traitant l'eau produit par cogénaration du gaz stocké dans ces 2 boules blanches qui produisent 14 % des besoins en électricité.
Au total, ce sont donc 20 % des besoins en énergie de la station qui sont auto-produits.
out simplement parce que la station d'épuration permet d’éliminer les particules solides que contient l’eau, mais aussi la pollution organique ainsi que les nitrates et les phosphates. La combinaison de ces deux approches permet de traiter efficacement les effluents reçus.
Malheureusement certains polluants comme les lessives, les liquides vaisselles ... ne peuvent être traités par une station dépuration car il ne s'agit pas de polluants organiques. Ceux-ci moussent encore plus et se retrouvent dans la Senne.
Alors si vous lisez ceci et voyez cette photo, faites le choix de lessive et de détergent écologique.
Et surtout ne jetez plus de produit chimique (eau de javel, white spirit qui peuvent tuer les bactéries qui travaillent pour nous et la nature dans les stations d'épuration).
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